En 2011-2013, plus de 1 300 décès annuels moyens pour les principales pathologies (cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS)), cirrhoses du foie, psychoses alcooliques ou alcoolisme) pour lesquelles la consommation d’alcool est un facteur de risque important sont dénombrés : 1 061 concernent des hommes et 283 des femmes. Entre 2001-2003 et 2011-2013, le recul des taux standardisés de mortalité pour l’ensemble de ces décès est de 25 %, proche de celui observé au niveau national (- 25,8 %). La baisse concerne aussi bien les femmes (- 17,8 %) que les hommes (- 27,7 %). Si la mortalité a tendance à diminuer pour les différentes pathologies prises en compte, les variations ne sont significatives que pour les cancers des VADS et les cirrhoses du foie, les deux sexes confondus. Une surmortalité pour ces pathologies est observée par rapport à la France, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Après La Réunion et les Hauts-de-France, la Bretagne est la région qui présente le plus important taux standardisé de mortalité pour l’ensemble de ces causes en 2011-2013. Cette situation défavorable est encore plus marquée pour les décès par cancers des VADS (16e rang sur 17) que pour les décès par cirrhoses du foie (14e rang) ou par psychoses alcooliques ou alcoolisme (14e rang). Au niveau infrarégional, au cours de la période 2006-2013, on observe une mortalité élevée pour les principales pathologies pour lesquelles la consommation d’alcool est un facteur de risque dans les deux tiers ouest de la Bretagne. À l’inverse, l’est de la région se caractérise par des taux de mortalité plus bas pour ces pathologies.
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