Chamonix à l’heure du jeu video


La vie est pleine de surprises. J’étais sûr et certain que la Switch allait être le dernier acte de Nintendo en tant que fabricant de hardware, tant c’était mal parti. Mais j’avais tort. Tout semble au contraire indiquer que cette console va être particulièrement rentable pour la firme japonaise. Il y a quelques jours, j’ai en effet assisté à un incentive à Chamonix lors duquel j’en ai discuté avec d’autres participants. Et vous savez quoi ? Nombre d’entre eux se la sont déjà offerts ! Et ils sont loin d’être seuls, étant donné que la console a enregistré le meilleur départ qu’ait jamais enregistré une console de salon en France. Quand même, 105000 exemplaires en un week-end ; même la PS2 avait dû se contenter de 70000 ventes lors de son premier week-end ! Quand j’ai su que Nintendo allait sortir sa console en dehors des fêtes, j’ai cru qu’il était fichu : ça semblait complètement absurde. Mais en définitive, c’était bien vu. Cette sortie en décalé lui permet en effet de prendre ses marques sans être directement confronté aux concurrents qui jouent la carte de la puissance technique. L’idée était dans le fond très maligne. Comme quoi, le petit plombier sent bien les choses ! Bizarrement, les ventes sont un peu moins bonnes au Japon qu’ailleurs : la Switch reste à environ 30000 exemplaires en dessous du record établi par la Wii (330637 Switch vendues). A voir si cette tendance se confirme ou non (il peut s’agir d’un simple hasard dû au calendrier nippon, ou d’un problème de stocks). En ce qui me concerne, je crois que je vais quand même attendre jusqu’aux fêtes de Noël avant de prendre une décision : je ne me rappelle que trop la Wii, que j’avais achetée sans hésiter, et qui m’avait consterné, au final. La console n’était pas mauvaise, mais les éditeurs ne se sont pas foulés pour trouver des jeux de qualité. En espérant que le schéma ne se reproduise pas ! Au passage, j’ai beaucoup apprécié cet incentive: voici l’agence qui l’a mis sur pied, pour ceux que ça intéresse. A lire sur le site de ce incentive à Chamonix.



Liberté d’expression et de réunion en Argentine


L’année dernière en Argentine, des arrestations opérées sans discernement ont eu lieu pendant une manifestation organisée à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars. De nombreuses femmes ont affirmé avoir été maltraitées, placées en détention et humiliées par la police ; certaines ont raconté avoir été forcées de se déshabiller intégralement. En avril, des enseignants qui manifestaient pour des salaires équitables ont été violemment réprimés. Des participants à cette manifestation ont indiqué que la police avait utilisé des gaz lacrymogènes et les avait roués de coups, et que les soldats présents sur les lieux n’avaient pas réagi. Au moins quatre enseignants ont été arrêtés. En septembre, 31 personnes ont été brutalement interpellées et détenues pendant plus de 48 heures dans plusieurs postes de police de Buenos Aires, la capitale, pour avoir participé à une manifestation de grande ampleur après la disparition de Santiago Maldonado. Les personnes placées en détention ont affirmé avoir été frappées, et certaines femmes ont été forcées de se déshabiller. En décembre, de nombreuses personnes sont descendues dans la rue à Buenos Aires pour protester contre un projet de réforme législative proposé par le gouvernement. La police a utilisé une force excessive, et des cas d’arrestations arbitraires opérées au cours des manifestations ont été signalés. L’appel lancé par le Groupe de travail sur la détention arbitraire [ONU] aux autorités argentines pour qu’elles libèrent immédiatement la militante et dirigeante associative Milagro Sala n’a pas été suivi d’effet. En août, la Commission interaméricaine des droits de l’homme a demandé à l’Argentine de remplacer la peine de Milagro Sala par une assignation à résidence ou de prendre d’autres mesures de substitution à l’incarcération. Il n’a été donné suite que partiellement à cette requête pour des raisons de non-conformité aux normes nationales et internationales.