L'enfer n'est pas loin

Le week-end dernier, j’ai pratiqué une balade en jetski à Monaco. Pendant la promenade, j’ai pu profiter de la beauté des paysages alentour et du temps splendide. Mais cela m’a a contrario rappelé l’existence du réchauffement climatique, manifeste dans cette chaleur inhabituelle. Du coup, je voudraisparler ici de la décision du Donald à propos de l’accord de Paris.
Le leader américain a tardé à rendre son jugement. La décision, qui devait être divulguée en mai dernier, avait été repoussée à l’après G7 (au cours duquel Trump n’a pas voulu se prononcer malgré les efforts des autres leaders pour le pousser à respecter cet accord historique). La décision a dû être compliqué à prendre, d’ailleurs : parmi ceux qui demandaient qu’il soutienne cet accord, se trouvait le conseiller économique Gary Cohn. Parmi les climatosceptiques implorant à l’inverse le président de sortir de cet accord, il y avait Steve Bannon, l’un des plus proches conseillers du président ! En outre, plusieurs grandes firmes américaines, telles que Google ou Intel, étaient pour cet accord, et ont chacune tenté de faire entendre leur voix. Vous imaginez l’ambiance !
Mais en fin de compte, la décision de Trump ne pouvait pas être différente de ce qu’elle a été. Depuis qu’il est à la Maison Blanche, le républicain a en effet confirmé à plusieurs reprises sa volonté de déployer les énergies fossiles. Et durant toute sa campagne, il avait jugé que ce changement climatique était un bobard créé par les Chinois pour nuire aux intérêts américains !
Indiscutablement, cette décision est grave de conséquences. L’Amérique est un des signataires irremplaçables de ce dossier, ne serait-ce que parce qu’il pollue beaucoup. En outre, l’accord climatique est dans une situation exceptionnelle après avoir été porté par le couple américano-chinois. Cela dit, il faut aussi relativiser : tout n’est pas aussi catastrophique qu’on pourrait le penser. Pour rappel, l’Amérique se compose de 51 pays, dont certains croient fermement en cet accord. Bill de Blasio s’est déjà engagé à ce que New York respecte cet accord, et il y a fort à parier que des états tels que la Californie aillent dans le même sens… Bref, tout n’est pas perdu. Même dans son pays, Trump pourrait se retrouver encore plus isolé.
Sinon, cette promenade en jetski à Monaco m’a fait un bien fou ! Jetez donc un oeil à ce site par lequel je suis passé, si vous voulez voir quelques photos…

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Les résidents des pôles urbains habitent des logements bien plus précaires. C’est le cas de plus de deux cinquièmes des personnes rencontrées en Île-de-France et de 27,8 % de celles accueillies dans les autres pôles urbains. On retrouve en milieu urbain la majorité des sans-abri, des personnes logées en centre d’hébergement, à l’hôtel ou hébergées par de la famille et des amis. De manière notable, ces dernières personnes sont fortement surreprésentées en Île-de-France, ce qui peut en partie s’expliquer par le dynamisme des réseaux d’entraide au sein des communautés migrantes. Par ailleurs, lorsque les ménages urbains bénéficient de logements stables, il s’agit plus souvent de locations HLM du parc public ou d’habitats collectifs. Ce résultat fait écho à la concentration de la pauvreté dans les espaces urbains d’habitat social soulignée par l’Insee. Al’inverse, 85,2 % des résidents périurbains et 90,2 % des ruraux habitent des logements stables. Cette stabilité du logement se traduit plus précisément par une proportion de propriétaires près de 5 fois plus élevée et de locataires du parc privé plus de 2 fois plus élevée qu’en zone urbaine. Les meilleures conditions de logement à l’extérieur des villes ne semblent toutefois pas prémunir de la précarité. Le loyer médian est sans surprise nettement plus élevé en Île-de-France (585 €), où il a par ailleurs augmenté plus rapidement (+ 12 %) qu’au sein des autres espaces (+ 8 % environ) au cours des cinq dernières années. Les résidents des autres pôles urbains et des communes rurales bénéficient de loyers plus faibles, d’environ 150 € en médiane. Certains résidents de communes périurbaines font quant à eux face à des loyers plus élevés. C’est en particulier le cas dans les couronnes des grands pôles urbains. Ces loyers demeurent néanmoins toujours plus faibles qu’en Île-de-France. De fait, lorsqu’ils sont locataires ou tentent éventuellement d’accéder à la propriété, les ménages des zones urbaines doivent fournir un taux d’effort lié au logement mécaniquement plus important, accentué par de plus faibles ressources. Ce taux atteint jusqu’à 53 % en Île-de-France, tout en dépassant les 40 % dans l’ensemble des autres espaces. Les APL viennent considérablement réduire le taux d’effort, de près de 30 points en milieu urbain et de plus de 20 points à sa périphérie. Elles ne parviennent pas cependant à éliminer les disparités territoriales, et ce bien qu’elles soient en moyenne plus élevées pour les locataires urbains. En conséquence, le taux d’effort reste très élevé en Île-de-France mais également dans les communes périurbaines, même après déduction des APL.

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