L'enfer n'est pas loin

Je crois que ma femme et moi avons atteint une nouveau stade dans notre évolution. Dernièrement, nous avons réalisé un voyage à Nice. Ca peut vous sembler tout à fait anodin, mais c’était en réalité la première fois que nous participions à un voyage de ce type. Jusque-là,. Jusque-là, le voyage en solo était notre seul horizon. Et ces deux expériences peuvent difficilement se comparer. Ce qui est fabuleux, c’est que nous avons pendant longtemps été défiants vis-à-vis du voyage de groupe. L’idée de voyager en troupeau nous semblait totalement surréalistee. Cependant, quand nous avons remarqué la description de ce voyage de groupe, ça nous a immédiatement tentés. Parce que cet inconvénient étaient compensé par un énorme avantage : se libérer du casse-tête consistant à prévoir les visites à effectuer sur place. C’est vraiment ça qui nous a convaincus de tenter l’aventure. Dans l’ensemble, à partir du moment où on voyage en solo, on est toujours stressé. On passe plus de temps à organiser qu’à profiter. On passe bien sûr certaines soirées très agréables, mais aussi de très mauvais. On garde toujours à l’esprit qu’on doit être au taquet pour les activités du lendemain. Bien évidemment, ça permet de grandir. On s’habitue à apprivoiser ce stress, à se débrouiller sans l’aide de personne. Les voyages en solo sont incroyablement formateurs. Oui mais voilà : il arrive un moment où on est suffisamment formés. Après s’être si bien formés, on a envie de quitter l’école, de profiter du moment présent. Mon moi de 20 ans est sans doute atterré par mon embourgeoisement. Mais c’est un processus naturel. Pour être honnête, mon moi des Noëls passés était un grand naïf. Voilà le site où nous avons trouvé ce voyage, pour ceux qui en ont marre de crapahuter.

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